J’aime énormément les mangas de sport, c’est un genre avec lequel je suis très bon public. Le fait de voir comment et représenté l’action sur des planches de manga m’a toujours fasciné de plus si on rajoute le découpage cinématographique propre au manga.
Si vous pouvez lire actuellement cet article, c’est avant tout grâce à un manga qui a été très important pour moi à un moment donné et qui m’a donné envie de créer du contenu sur Internet. Un manga qui, si vous aviez été dans le même cas que moi, vous a toujours donné envie sans réellement passer le pas de la lecture. Et bien, j’espère que cet article et les nombreux travaux que je vais effectuer autour va vous donner envie de vous lancer dans ce qui est pour moi l’un des meilleurs mangas de sport. Aujourd’hui, je vous parle d’Haikyuu. Et puis le film Haikyu sort normalement aujourd’hui au cinéma, donc autant en profiter.
Haikyu est un manga d’haruichi furudate prébublié dans le Weekly Shonnen Jump en 2012 au Japon et s’est terminé récemment en 2020 pour un total de 45 tomes. En France, le manga est édité chez Crunchyroll dans une édition « classique » à 6,89 € par tome. Récemment, il a été réédité dans une toute nouvelle édition, la « smash édition » à 12,49 € qui se veut plus grosse, mais moins chère une fois l’intégralité achetée.
A savoir que cet article est publié en même temps qu’une vidéo sur youtube qui va lancer un énorme projet vidéo autour d’Haikyu.
C’est face à un écran diffusant un match de volley-ball entre deux lycées, que le jeune Shoyo Hinata va se prendre d’affection pour ce sport, quand bien même il fait 1m62. Affection qui deviendra vite une passion, quand il va commencer ses premiers échanges, foirer ses premières passes, mais surtout réussir son premier smash, car là réside dans sa force, sa détente hors du commun.
Mais comme la vie est dure, son équipe va se faire écraser par une autre école ou s’y trouve Tobio Kageyama un autre jeune joueur parmi les plus prometteurs de sa génération. Connu comme étant le roi égoïste le jeune homme se voit assez souvent être rejeté par son équipe.
Va s’en suivre un long périple où le jeune Hinata va integrer le lycée de Karasuno, accompagné de Kageyama d’ailleurs, afin de suivre les pas des lycéens qu’il a vu à la télévision notamment l’un d’eux, un jeune prodige bien plus petit que ses camarades, mais d’un talent hors du commun, son nom ? Le petit géant. Vont alors s’enchaîner des matchs tout bonnement haletants, des personnages tous plus intéressants les uns que les autres. Où les deux lycéens vont devoir se dépasser.
Même si la structure narrative n’est pas des plus originales, haikyu n’a clairement pas besoin de cela pour briller. Que ça soit de par l’écriture simple mais terriblement efficace de ses personnages dont quasiment aucun n’est laissé pour compte.
Ne serai ce qu’Hinata qui va grandement évoluer dans son jeu devenant le fer de lance de l’équipe de Karasuno, là où Kageyama va plus évoluer dans sa psychologie. Lui, qui est connu pour être très autoritaire envers ses coéquipiers, va de plus en plus s’ouvrir et s’accepter malgré son fort tempérament. Le duo Hinata Kageyama nous montre un exemple parfait de la thématique de l’innée face à l’acquis, un thème très récurrent dans les mangas shōnen. Kageyama est considéré comme un pur génie qui au vu de la pression que ça lui a mis sur les épaules, là amener à se construire une barrière sociale avec les autres, et à réclamer à ce que les autres soient aussi bonnes que lui, chose quasiment impossible, là où Hinata ne connaissait rien de ce sport avant d’en avoir vu à la télé et va donc construire tout son niveau sur son travail acharné. Afin d’être au niveau de pouvoir frapper les passes de Kageyama.
Aussi le manga à un dessin magnifique, je peux concevoir que le trait de l’auteur puisse ne pas plaire à tout le monde, mais force est de constater que son dessin est incroyablement dynamique et tout est fait pour que vous ressentiez la tension des matchs, la force mise dans la balle et la fatigue que ressentent les joueurs sur le terrain. Et plus on avance dans les tomes plus l’évolution du trait de l’auteur s’affine et le découpage est de plus en plus efficace.
C’est de par énormément d’autres facteurs que je le considère comme parmi la crème de la crème des mangas de sport. Vraiment, que ce soit animé ou manga. Même si vous n’êtes pas fan de sport, vous trouverez votre compte dans cette œuvre.
Allez y a corps perdu. Envolez-vous !!!